Chp. 13 – Le roman en question
Roman > longtps méprisé au nom d’1 double exigence d’authenticité et de qualité artistique.
Bcp de romanciers justifient leurs choix esthétiques et d’abord le retour à la fiction. La «csce du réel» est inhérente au roman; le détour par l’imagination/mensonge > condit° d’1 vérité supérieure.

63. Louis Aragon – C’est là que tt a commencé… (1965)
1935: Aragon rompt ac le surréalisme. Il choisit le réalisme socialisme & revendique une totale liberté d’invent°. «Ce moyen de connaissance qu’est le roman»
Préface des Cloches de Bâle (1965): plaidoyer en 4 pts en faveur du roman réaliste:
• Roman postule tjr l’existence du réel.
• Permet à l’H. de comprendre les aspects secrets du monde > son avenir n’est pas menacé
• Surréalistes: confondent roman de C° & roman qui remplit sa fonct° de dévoilement du réel.
• (paradoxe) Fiction: indispensable à la révélation de la vérité. Pbq «mentir-vrai» selon Aragon.
Le roman est «une machine inventée par l’H. pr l’appréhension du réel ds sa complexité». C’est «la clef des chambres interdites de notre maison».
⇨ Le roman appréhende le réel secret et mouvant dst te sa complexité.
⇨ Seule la fiction lui permet de remplir cette fonction essentielle à l’H.
C. Grivel – in P° de l’intérêt romanesque: « «réalisme» et roman ont un sort lié»

64. Camus – l’Homme révolté (1951)
Œuvre de Camus: svt vue sous le signe de l’absurde/négat°. Camus a lui-même signalé: au cycle de l’absurde succède celui de la révolte, qui implique l’action. (La Peste, l’H. révolté). «Le roman fabrique du destin sur mesure»
> justification de la fiction romanesque L’H.: frustré de ne pas pouvoir donner une forme au «monde éparpillé» > le roman offre des persos qui lui ressemblent.
Dans l’H. révolté: Le roman > correction du monde par un monde imaginaire. Les persos finissent ce qu’on n’achève jms.
⇨ Le roman satisfait un «besoin métaphysique» de l’H. en lui offrant l’image d’un monde qui a la cohérence rassurante