Le savant et le politique
Max Weber
1919

Première partie : le métier et la vocation de savant

La vocation scientifique

Comment se présente le métier de savant, au sens concret du mot? Comparaison avec les États-Unis : le développement récent du système universitaire en science allemands va dans le sens des États unies c'est a dire que les universités sont devenues des entreprises du capitalisme d'état. Les universités ont maintenant des moyens considérables qui induise l'application d'un système capitaliste qui « coupe le travailleur des moyens de production » : le travailleur dépend des outils de travail que l'Etat met à sa disposition puis il dépend du directeur de l'institut comme à un patron => il existe un certain « prolétaroïde ». => américanisation du système universitaire. Aujourd'hui le travailleur de ma spécialité reste artisan, son propre maître. Il y a un nouvel esprit : l'ancienne constitution universitaire laisse un rôle au hasard c'est à leur professeur que les assistants doivent leur futur grade, un certain arbitraire. On ne prend jamais le numéro un le favoris on privilégie toujours le numéro 2, ou 3. C'est un acte de volonté collective de nommer les médiocres et les arrivistes. Dans la nomination des professeurs il existe cependant une bonne volonté soucieuse de ne faire intervenir dans la décision que des raisons purement objectives. Pour être un savant droit on doit prendre conscience du double visage de cette vocation : celui du savant et celui du professeur. Le revenu qu'apporte l'étudiant est conditionné par l'attrait d'étudiants pour certains professeurs=> d'où l'obsession de la salle pleine et des bienfaits qu'elle apporte. Il faut se méfier de cette démocratie universitaire car l'éducation scientifique telle qu'elle doit être donné est une affaire d'aristocratie spirituelle. Seul succès décisif faire comprendre les problèmes scientifiques à l'étudiant non préparé. Cet art dépend d'un don naturel (différence entre la