Le sensible

Approche philosophique et sociologique :

L’approche sensible de la réalité nous concerne dans les cours d’EPS : C’est être sensible à un corps émotion C’est être attentif aux signes particuliers des corps C’est être à l’écoute des récits que les gens, les élèves font des « choses » qu’ils vivent

L’EPS n’a jamais été muette, mais est restée tout de même TIMIDE sur l’idée du corps sensible de l’élève.

Il y a matière à l’optimiste car si l’on parle toujours beaucoup d’efficacité, de maîtrise, de performance, on parle aussi « d’affiner une approche sensible et sociale du monde » et on parle aussi, de nos jours, d’APSA (Activités Physiques Sportives et Artistiques).

Le défi de l’EPS est de passer d’un corps « barbare » à un corps « efficient » : Par sublimation des pulsions dans le travail Par désublimation du désir en tant que valeur marchande

On pourrait presque employer un terme de Physique-Chimie et ainsi, parler de « cristallisation du corps » : c'est-à-dire le passage d’une forme active à une forme fixe, de l’instable au stable.

L’adolescence

F. DOLTO, Paroles d'adolescents ou le complexe du homard, 1989 : « Les homards, quand ils changent de carapace, perdent d'abord l'ancienne et restent sans défense, le temps d'en fabriquer une nouvelle. Pendant ce temps là, ils sont très en danger. Pour les adolescents, c'est un peu la même chose »

BO Collège n°6 du 28/08/2008 : « Au collège les élèves passent de la préadolescence à l’adolescence et connaissent des transformations corporelles, psychiques et sociales importantes. L’EPS a le devoir d’aider tous les collégiens filles et garçons à acquérir de nouveaux repères sur soi et de nouveaux pouvoirs moteurs pour construire une image positive de soi ».

BO Lycée n°4 du 29/04/2010 : « L’EPS contribue à la réussite de l’adolescent, qui en quête de sens et d’affirmation de soi, traverse une période clé de leur constructions identitaires ».

Binaux, 1991 : « l’adolescent