Le SilenceHR
Opposé au bruit, il ne représente pas seulement son absence ; il fait entièrement partie de la communication. D’ailleurs ne dit-on pas qu’il y a des silences qui en disent long ?
En effet, le silence peur avoir plusieurs significations : un simple refus de communiquer, le témoignage de respect, de soumission, une écoute attentive lors d’une conversation, un état de concentration ou de méditation profonde…
Différence entre silence « intelligent » et mutisme
Mutisme : Mot réservé aux cas où le sujet, conservant l'intégrité organique des centres du langage et de ses organes d'expression, garde le silence, soit volontairement, soit sous l'influence d'une disposition mentale anormale ou morbide.
Le silence est une notion importante en maçonnerie ; il tient ses origines de la tradition orale, où les moyens de s’instruire étaient d’observer, écouter, méditer, chercher et deviner le sens caché des symboles, toutes ces choses impossibles à réaliser sans un silence profond.
Ce silence est d’ailleurs imposé à tous les frères en loge et la prise de parole est codifiée : seuls le V.M. et les S. peuvent parler, les autres frères devant attendre d’y être invités.
Ce silence imposé témoigne à la fois d’un profond respect pour le rituel et d’un état de méditation de la part des frères…
Silence des pythagoriciens
L’apprenti a l’obligation de se taire jusqu’à ce qu’il passe compagnon ; il ne peut parler qu’à l’occasion de la présentation de sa planche ou sur l’invitation du V.M.. Cette obligation de silence pour l’apprenti est le premier enseignement en maçonnerie et sans doute le plus important : il faut savoir faire silence pour apprendre à écouter et à observer, et ainsi ouvrir « l’oreille du cœur » afin de percevoir le sens profond du rite et des symboles. Il s’agit là d’un silence de concentration voire de méditation, préalable indispensable à tout effort de réflexion sur le symbolisme, omniprésent en maçonnerie.
C’est grâce à l’apprentissage du silence