Le travail et l'emploi
Que ce soit au niveau de l’entreprise ou au niveau de l’économie, le volume de l’emploi de la main d’œuvre résulte de la confrontation d’une offre et de la demande du travail. Lorsque l’on aborde l’emploi par le marché du travail, l’offre de travail émane des salariés tandis que la demande provient des entreprises. Les économistes Classiques considèrent le travail comme n’importe quel marché qu’il étudie à partir d’une analyse micro-économique. La flexibilité du salaire réel conduit les Classiques à qualifié le chômage de volontaire. A l’inverse l’analyse keynésienne connait des différences profondes avec l’analyse classique. Pour Keynes le chômage ne résulte pas de rigidité du salaire à la baisse mais d’une insuffisance de la demande effective.
I. L’équilibre néoclassique du marché du travail
L’analyse néoclassique repose sur 3 grandes hypothèses.
* L’homogénéité du travail : il y a aucune distinction qui est faite selon la qualification du travail et sa localisation. On considère le travail comme un bien. * Libre accès au marché : les agents économiques sont libres d’entrer et de sortir du marché du travail, ils ont une parfaite mobilité et les négociations salariales sont libres. * Transparence des négociations : les salariés et les entrepreneurs sont parfaitement informés sur les différents contrats de travail passés pour chaque type d’emploi.
A. L’offre de travail
Elle représente la quantité de travail que les salariés souhaitent vendre sur le marché à chaque niveau de salaire. Pour un individu l’offre de travail dépend de la comparaison entre l’utilité du salaire et le sacrifice de loisir qu’impose le travail.
Cette analyse repose sur 3 hypothèses : * L’individu peut choisir le nombre d’heures qu’il décide de consacrer au travail * Le travail est pénible et pour qu’un individu l’accepte il faut lui verser un salaire * Le travailleur n’est pas sujet à illusion monétaire, il