Le voyageur et son ombre

703 mots 3 pages
L’homme ne se sent dépendant de rien depuis toujours, s’il était un jour confrontés à la dépendance il s’en rendrait tout de suite compte. Le texte de Nietzsche est donc paradoxal et nous invite à dépasser ce préjugé que les hommes peuvent avoir en nous mettant dans une position de « si on se rendait compte de nos dépendances ». Que peut-on qualifier de libre arbitre ? Cela peut être une notion comme le justifie Descartes dans Lettre à Mesland ou alors même une illusion comme Spinoza a démontré dans Ethique. C’est le problème que Nietzsche va trait é dans Le voyageur et son ombre. Nous analyserons d’abord le premier temps du texte la thèse qui est l’opinion publique ou on voit qu’on ne sent pas dépendant, et ou Nietzsche va provoquer le lecteur pour qu’il puisse se poser les bonnes questions. Dans un second temps nous allons aborder la véritable thèse de l’auteur, qu’il nous met sous forme d’antithèse. Enfin nous nous demanderons ce qu’est alors le libre arbitre.
On peut supposer avec « Aussi longtemps »l.1 que pour l’homme il est évident qu’il sera Indépendant pendant encore très longtemps. Nietzsche dans la première phrase de son texte utilise le pronom personnel « nous » qui inclut le lecteur, lui-même et l’homme en général. Il va parler de dépendance et d’indépendance, et notant que l’indépendance dans le texte est synonyme de liberté. Il va lancer une première provocation au lecteur en parlant du Sophisme qui est un raisonnement qui cherche à apparaître comme rigoureux mais qui, en réalité, n’est pas valide au sens logique, il utilisera aussi les mots orgueilleux et despotique, donc l’homme se valorise par rapport à ce qu’il est en réalité, il pense qu’il a un total contrôle sur les autres mais avant tout sur lui-même. C’est ce sentiment que nous pouvons avoir de ne pas dépendre de quoi que ce soit qui fait que nous nous sentons indépendant, Nietzsche le montre comme étant le raisonnement que se fait tout homme, on peut donc voir que les philosophes qui

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