Le zèbre
(quatrième de couverture)
Gaspard Sauvage, dit le Zèbre, refuse de croire au déclin des passions. Bien que notaire en province, condition qui ne porte guère aux incongruités, le Zèbre est de ces irréguliers qui vivent au rythme de leurs humeurs fantasques.
Quinze ans après avoir épousé Camille, il décide de ressusciter l’ardeur des premiers temps de leur liaison. Insensiblement la ferveur de leurs étreintes s’est muée en une complicité de vieux époux. Cette déconfiture désole Gaspard. À ses yeux, la paix des ménages est synonyme de naufrage.
Loin de se résigner, il part à la reconquête de sa femme.
Grâce à des procédés cocasses et à des stratagèmes rocambolesques, il redeviendra celui qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : l’Amant de Camille, l’homme de ses rêves. Même la mort pour lui n’est pas un obstacle.
Le Zèbre n’est pas le roman d’un amour naissant mais d’un amour qui veut renaître de ses cendres.
RÉSUMÉ LONG
PREMIÈRE PARTIE
Gaspard Sauvage est un notaire de province marié depuis quinze ans à une femme prénommée Camille qui exerce la profession de professeur de mathématiques au lycée de Laval. Ils ont deux enfants, une fille âgée de sept ans : Natacha et un garçon d’une treizaine d’années : Paul dit la Tulipe. Ils coulent des jours paisibles aux environs de Laval, en Mayenne. Ils habitent dans une extravagante demeure bâtie par un original du XVIII ième siècle répondant au curieux patronyme d’Ortalan, d’où le nom de « Maison des Mirobolants », située dans le bourg de Sancy.
La ferme jouxtant la « Maison des Mirobolants » est occupée par un couple d’agriculteurs amis des Sauvage : Alphonse et Marie-Louise. Alphonse et le Zèbre communient à travers leurs beuveries homériques et caressent ensemble les projets les plus farfelus dont l’élaboration des plans d’un hélicoptère en bois avec lequel ils comptent déserter le village et s’établir en Australie…
Une masure voisine des Sauvage est