lecture analytique céline
Louis-Ferdinand Céline (de son vrai nom Louis-Ferdinand Destouches) en 1932, dans un contexte donc très particulier puisque l'on n'est dans l'entre-deux guerres.
Pour écrire ce livre, Céline s'est inspiré de sa vie personnelle puisqu'il a participé à la première guerre mondiale, puis au bout de quelques semaines il fut blessé puis réformé.
Dans cet extrait, Céline raconte, à travers le personnage de Ferdinand Bardamu, ce qu'il a ressenti et vécu à la guerre. D'ailleurs, dans le reste du roman, il va raconter ce qu’a fait son héros après avoir déserté il va partir par exemple en Afrique
Ce livre va choquer à sa sortie à cause de la vision que porte Céline sur cette guerre par le biais du point de vue interne.
En quoi Louis-Ferdinand Céline propose-t-il une vision surprenante de cette scène de guerre?
Nous allons étudier, dans un premier temps la description que fait Céline de cette scène de guerre puis, dans un second temps, la vision que porte Céline sur cette guerre.
1) Dans cette partie, nous allons voir la description que fait Céline de la guerre.
a. L’importance des armes
Tout d'abord, on voit que les armes sont omniprésentes dans cette description. Dès le début de l'extrait, le narrateur par des tirs de mitrailleuse ligne 2-3 : « à la mitrailleuse qu'ils poursuivaient leurs sottises » pour montrer que cette situation est courante, les tirs sont à longueur de journée.
On constate que les comparaisons de la ligne 4: « ils en craquaient comme de gros paquets d'allumettes » et de la ligne 5 : « Tout autour de nous venaient voler des essaims de balles rageuses, pointilleuse comme des guêpes » sont utilisées pour faire comprendre que le nombre de tirs est très grand, ils se font tirer dessus incessamment.
On remarque grâce à la comparaison et à l’hyperbole de la ligne 4 (« mais alors un de ces bruits comme on ne croirait jamais qu'il existe ») que les explosions