Lecture analytique de louis labé
Développement :
L’expression de l’amour dans ce poème, est plus que présente. On peut le constater grâce à la présence du bien aimé, au blason et a la passion qui nous est dévoilée. Tout d’abord ce poème interpelle l’homme aimé de façon brusque ,on le distingue grâce a l’anaphore du « ô » mais aussi c’est un signe d’une forte présence du lyrisme. Puis apparait le pronom personnel de l’homme aimé « toi » présent dans le vers 12 ( De toi me plains) et dans le vers 14 (N’en est sur toi volé) après que l’homme aimé dont nous supposons qu’il s’agit de olivier de Magny soit désigné par métonymie « Ô beau yeux brun, ô regards détournés » vers 1 et « Ô chauds soupirs, ô larmes épandues » vers 2. Néanmoins le nom de celui-ci, n’est jamais prononcé explicitement, ce qui donne un coté universel au poème, le lecteur peut donc s’identifier. Evidement vient le blason :l’énumération des parties du corps de Magny « Beaux yeux bruns » vers 1, « front, cheveux, bras, mains et doigts » vers 9 qui éprouve le désir et la célébration de la poétesse envers le corps de l’être aimé. Il y a donc une présence imposante du blason. Aussi la poétesse qualifie le corps de manière avantageuse grâce aux adjectifs comme « beau, chaud », elle le met en valeur. Le vers 11 « Tant de flambeaux pour ardre une femelle ! » Louise Labé nous montre son côté obsessionnel envers le corps de l’homme aimé. Dans se vers le mot flambeaux représente l’ensemble des membres du corps et non pas le synonyme du mot qui est chandelle soit le feu. Le poème est donc élogieux envers le portrait d’Olivier de Magny
Puis vient la passion. Le Champs lexical du feu est abondant « flambeaux » vers11 « ardre » vers 11 « feux » vers 12 « étincelle » vers14 , le feu évoque les sentiments de l’amour proche à ceux de la passion soit l’amour passionné . Le feu qui rugit de l’intérieur soit la passion qui rugit. Le mot « étincelle » est le