Lecture analytique du bellay
1522-1560, né à Liré, mort à Paris.
Origine aisée (utile pour la troisième partie, même si je l'ai appris après coup, ça confirme l'interprétation de la particule)
Humaniste français.
Premier livre : « Défense et Illustration de la Langue Française », 1549 (justifie le III.3)
Part à Rome avec son oncle comme secrétaire dans une ambassade, réalisant ainsi ses humanités, à l'inverse de son ami Ronsard qui reste auprès du roi et rencontre plus de succès que lui (justifie le III.2)
N'est pas heureux à Rome, écrit les Regrets de 1553 à 1557, publié à son retour l'année suivante.
Sonnet en Alexandrin => volonté de concurrencer la poésie antique car forme héritée de l'Italie, exercice compliqué car court et formalisé. Existe une version latine du poème allant dans ce sens.
Poème du regret de ne pas avoir trouvé à Rome ce qu'il a fantasmé.
Problématiques possibles : Sur la vision du monde et la place de l'auteur , sur le rôle du poète (faire le beau, valeur cathartique, valeur sociale. On retrouve les trois ici, c'est plutôt pratique)
I- La Majesté de Rome
Un sonnet au rythme majestueux
Sonnet + Alexandrin (rythme classique => Antiquité) correspondance entre le fond et la forme qui correspond au thème.
Grandeur ambivalente de Rome
Hommage à Rome (marbre (noblesse/materiaux durable et prestigieux) + champ lex.) mais dureté et prétention sous-entendue par « audacieux » (souligné par une diérèse).
L'air marin = un air vif, mordant, mais hautement symbolique notament dans la conquète de l'empire romain « mare nostrum « , correspond au voyage épique, à l'épopée.
Rome une ville glorieuse mais l'ambivalence souligne la deception du poète par rapport à ce qu'il découvre.
Polycemie du mot « front » au sens propre la façade du palais (demeure de souverain = grandeur/gloire) et au sens figuré signifie l'insolance.
Rome et les humanistes
Jason, Ulysse + Lieux romains (accentués stylistiquement) témoignant de la familiarité