les captives de reassurances
En 1843 à lieu la création de la première société de réassurance en Allemagne. Crées par milliers à partir des année 1970, les captives ont été conçues dans l’optique de contourner les contraintes rencontrés sur le marché de l’assurance dans un premier temps , mais aussi comme des instruments propres à la gestion des risques des grands groupes industriels , financier et d’assurance.1
I. Une captive de réassurance
Une captive de réassurances est une compagnie de réassurance à part entière, elle est soumise aux même contraintes règlementaires et techniques : enregistrement, contrôle, marge de solvabilité. Elle ne peut pas traiter directement avec l’assuré : tout comme une compagnie de réassurances ces captives doivent travailler avec une compagnie «fronteur » qui émettra les polices et gérera les relations avec l’assuré.2
Son rôle est de réassurer le « fronteur » sur tout ou une partie de son risque .Par la suite elle-même rétrocède ces risques, totalement ou partiellement.
Fonctionnement d’une captive de réassurance3 :
De nombreux arguments défendent la création d'une captive d'assurance.
Les compagnies d'assurance, ne disposant pas de la capacité nécessaire à la couverture de risques extrêmement importants, refusent de couvrir en l'absence d'une protection en réassurance par laquelle elles pourront transférer la portion des risques qui dépasse la limite économique qu'elles se sont fixées.
Outre la prévention accrue des sinistres et les synergies qu'elles développent en permettant de couvrir des risques inassurables sur le marché de l'assurance traditionnelle en favorisant l'accès à la société-mère au marché de la réassurance, la captive de réassurance présente des avantages fiscaux non négligeables.
La captive de réassurance permet la création de trésorerie en économisant sur le montant des primes d'assurances. A défaut de pouvoir disposer de statistiques fiables, en matière de sinistres, les assureurs