Les consequences eco de la création monetaire et la politique monétaire
Les années 80 ont connu une profonde mutation des systèmes financiers, en France comme ailleurs, que l'on peut rapidement caractériser par un double mouvement de déréglementation et de libéralisation. L'environnement international fut également le lieu de transformations dans le domaine monétaire et financier : ouverture des marchés, libéralisation totale des mouvements de capitaux, internationalisation bancaire, etc. Dans ces conditions, les politiques monétaires actives, d'inspiration keynésienne, devinrent beaucoup plus difficiles à mettre en oeuvre, d'autant plus que le problème de l'inflation demeurait et que les effets conjoncturels des politiques monétaires traditionnelles s'amenuisaient. Aujourd'hui, la politique monétaire est plutôt passive. Il s'agit, avant tout, de combattre l'inflation ; en aucun cas, de relancer la machine économique Mais l'acceptation très générale de ces principes ne doit cependant pas conduire à penser qu'ils s'appliquent sans aucune difficulté ; les contraintes et les limites sont nombreuses ; leur analyse fera l'objet d'une deuxième partie.
Un objectif intermédiaire doit remplir trois conditions :
_ Son évolution doit être connue dans des délais rapides (disponibilité statistique) ;
_ Son évolution est reliée à celle d’un objectif final : relation plus au moins connue et plus au moins stable
-Son évolution est contrôlable