Introduction
Nous entendons régulièrement parler de types d’éducation qui favoriseraient certaines personnalités, comme les enfants-rois. Cela signifierait donc qu’être trop sévère ou pas assez avec ses enfants ferait naître chez eux un sentiment d’étouffement ou de délaissement. Celui-ci pourrait, par la suite, les entraîner vers une rébellion qui se caractériserait par la délinquance juvénile. Mais qu’en dit la science ? A-t-elle prouvé ces on-dit ?
Nous nous intéresserons donc dans un premier temps aux différents styles parentaux puis à la délinquance juvénile. Enfin, nous nous interrogerons sur la nature du lien qu’ils entretiennent : certains styles parentaux peuvent-ils entraîner une délinquance juvénile ?

Démarche et procédure
D’un commun accord, nous avons dans un premier temps dirigé nos recherches vers l’autorité et son impact sur les comportements adolescents. Néanmoins, nous nous sommes rapidement aperçus que le thème de l’autorité n’était pas assez vaste et, qu’a contrario, celui des comportements adolescents l’était trop. Aussi, nous avons modifié notre thématique de recherches ; nous l’avons élargie aux styles parentaux et recentrée sur leur impact sur la délinquance juvénile.
Tout d’abord, nous nous sommes intéressés aux documents primaires qui nous ont permis de définir les styles parentaux et la délinquance juvénile. Ensuite, nous avons étayé nos connaissances scientifiques sur le sujet à l’aide de documents secondaires (tels que des articles de revues et des sites spécialisés comme Cairn ou PsycInfo). Puis, nous avons effectué un tri des documents sélectionnés et des informations qu’ils contenaient. Enfin, nous avons réutilisé ces données, en s’en inspirant, afin de réaliser ce dossier tout en respectant le travail des auteurs.
Pour ce faire, nous avons donc utilisé différents mots-clés tels que style parental, autorité, délinquance, influence, troubles extériorisés et leurs équivalents anglais – autority, juvenile delinquency.

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