Les différentes immobilisations
Dans la plus part des pathologies nécessitant une immobilisation avec utilisation de plâtre ou résine il est nécessaire de protéger la zone à plâtrer avec dans un premier temps un jersey coton puis avec deux couches de mousse coton (de type ouate).
Mais le principe reste le même dans la plus part des cas.
Cela dit quelque soit l’immobilisation réalisée, il est important de poser au patient les questions suivantes : * est-ce que le plâtre ou la bande ne vous serre pas trop ? * est-ce que vous vous sentez maintenu ? ou bien au contraire l’immobilisation n’est-elle pas trop lâche ? * est-ce que ça vous fait mal ?
Et surtout ne jamais laisser le patient repartir avec des questions sans réponses : * quand dois-je l’enlever et surtout par qui et comment ? * si ça me fait mal ? que puis-je prendre comme médicament ? * dans quelles circonstances dois-je reconsulter ?
Ne pas oublier surtout de l’informer sur les risques de complications liés à l’immobilisation : les différentes postures à prendre, douleur à un point particulier, insensibilité, coloration étrange des extrémités etc.…
C’est dans ces conditions que le patient repartira rassuré, car nous n’oublions pas qu’un patient qui connaît les risques de l’immobilisation est un patient qui saura s’adresser à son médecin lorsqu’il suspectera une des complications post immobilisation.
* Immobilisation d’un Doigt
Il existe deux méthodes d’immobilisation pour un doigt : la syndactylie et l’attelle de zimmer.
1. La syndactylie (doigt et orteil)
Matériel nécessaire : * Ciseaux * Elastoplast de 3 cm * Une compresse
Le principe de la syndactylie est d’immobiliser un ou plusieurs doigts en rattachant le ou les doigts traumatisés avec le(s) doigt(s) valides les entourant. Il est important de prévoir lors d’une syndactylie d’isoler les doigts entre eux par le biais d’une petite compresse découpée à la bonne taille