Les discriminations positives dans le système scolaire sont-elles bénéfiques ?
Comme l’oxymore que consiste le terme, la discrimination positive a l’air contradictoire et ne cesse de susciter la polémique dès qu’elle voit le jour. Elle est née aux État-Unis dans les années 1960 pour favoriser l’entrée des minorités noire et hispanique dans les universités, et des mesures similaires ont été mises en place dans d’autres pays tels que l’Australie, le Royaume-Uni et la Belgique. Les critères peuvent être territorial, ethnique et culturel. En sus de système de quotas, on peut également citer de différentes politiques, par exemple les zones d’éducation prioritaire en France (ZEP). Malgré son intention de lutter contre l’inégalité sociale, beaucoup de gens s’opposent à l’ingérence dans le fonctionnement de l’école et doutent de son résultat. En effet, il n’existe pas de véritables bénéficiaires de ces politiques.
En premier lieu, l’essai est peu fructueux pour la population favorisée par la dicrimination positive. C’est vrai que théoriquement, ils peuvent mieux s’instruire en se servant des quotas d’inscription universitaire, ce qui leur permettrait de