Les echelles de mesure
4.1. Les 4 échelles Le principal intérêt d’avoir recours à un système de nombres pour effectuer les mesures en psychologie, c’est de pouvoir se servir de leurs propriétés arithmétiques. Toutefois, avant de pouvoir effectuer une quelconque opération sur les valeurs mesurées, il faut pouvoir démontrer qu’elles correspondent à une certaine réalité, bref que cette opération est valide et qu’elle est isomorphe au système de nombres utilisé. Par exemple, deux personnes ayant chacune un quotient intellectuel de 60 ne sont pas nécessairement capables de résoudre des problèmes qu’une seule personne au quotient intellectuel de 120 serait en mesure de solutionner. Dans ce cas-ci, nous ne pouvons pas prétendre que 60 + 60 = 120.
Les échelles de mesure nous permettent de déterminer quelles opérations et quelles transformations sont possibles sur les nombres. Plus l’échelle de mesure est simple, plus ces opérations sont limitées. Plus elle est complexe, plus les opérations permises sont nombreuses. Bref, en étant bien conscients des caractéristiques, mais aussi des limites des échelles de mesure, nous sommes mieux préparés à utiliser les propriétés des systèmes de nombres.
Prenons un exemple courant. Nous avons l’habitude dans les compétitions sportives de nommer les joueurs par leur numéro de dossard. Ces nombres ne constituent qu’un moyen pratique d’identifier un joueur: un nom serait trop long à écrire et ne pourrait être lisible de loin. Un nombre à deux chiffres peut être imprimé avec une police en gros caractères, ce qui permet de bien identifier un joueur. Ces nombres ont tout au plus une valeur nominale. II ne viendrait à l’idée de personne de les additionner ou d’en calculer la moyenne. Il en va de même des numéros de carte de crédit, d’immatriculation, de sécurité sociale.
À la base de tout travail d’administration de tests, se trouve une opération de mesure. Nous employons des tests pour obtenir des