Les fleurs du mal
Tout d’abord, nous allons étudier la montée de la crise, c’est-à-dire quels symptômes sont décrits par l’auteur et comment se traduisent-ils. D’une part, Baudelaire décrit une sensation d’enfermement qui constitue la première étape d’une crise de Spleen. Situé dans la première moitié du poème, le champ lexical de l’enfermement et de l’oppression est composé des termes « lourd », « pèse », « couvercle », « cercle », « murs », « plafond », « barreaux », « filets » et laisse apparaître une oppression de plus en plus marquée. Ainsi l’enfermement devient de plus en plus fort peu à peu et la description des éléments qui entourent la victime de Spleen relève du registre pathétique, c’est-à-dire qui