Les français face à la guerre d'algérie
Tout d'abord, en France, y compris dans les départements français d'Algérie, dans l’année de leur vingtième anniversaire, les hommes étaient considérés comme bon pour le service militaire, sauf s’ils étaient réformés. Le recrutement de l'armée se faisait également par engagement. Ceci n'impliquait pas pour les engagés une affectation obligatoire pour l'Algérie et nombreux étaient ceux qui restaient en France comme les cadres ou ceux qui étaient affectés aux tâches administratives. Les français d'Algérie sont aussi concernés par cette mobilisation. En effet, L'OAS (Organisation de l'armée secrète ) était une organisation française clandestine avec un slogan ( « l'Algérie est française et doit le rester » ). Cette organisation s'opposait par tous les moyens à la politique d'autodétermination mise en place par le général De Gaulle à partir de la fin de l'année 1959 et donc à l'indépendance de l'Algérie. Mais à cause de tout ces jeunes appelés à combattre, beaucoup de mouvements de révoltes eurent lieu. La France était au début indifférente à ce conflit. Mais son implication ne cessa d'augmenter au fur et à mesure que les jeunes français partaient pour combattre en Algérie. Des pacifistes, des français prônant l' indépendance et voulant en finir avec la guerre suivirent le FLN et ses méthodes. Le FLN est le Front de libération nationale et un parti politique algérien créé en 1954 pour obtenir cette même indépendance. En plus de cela, certains appelés porteur de valise les soutiennent. Pour cela ils distribuent des tracs, envoient des carte d'identités en Algérie, des armes et bien d'autres choses nécessaires au actions des rebelles. Face à la généralisation de la rébellion, la France engage le contingent en Algérie. Les appelés au contingent sont la partie de la population réquisitionnée par l’État. De 1954 à 1962, un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé dans les