Expression écrite.

En 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la notion de « salaire féminin » est supprimée des textes de lois. Depuis, les droits des femmes n'ont pas cessés d'évoluer. Des lois ont été votées pour instaurer le salaire égal quelque soit le sexe de l'employé. Malheureusement, des inégalités subsistent. Ces inégalités regroupent trois situations : C'est en 1996, en France, que les juges ont affirmé le principe « à travail égal, salaire égal ». Les employeurs doivent assurer une égalité de rémunération entre les employés, hommes ou femmes. Pourtant, ce n'est pas le cas dans de nombreuses entreprises privées et publiques : en moyenne, les hommes perçoivent 2 263 euros par mois contre 1 817 euros pour les femmes (pour un travail à temps plein). Les femmes perçoivent donc environ 24,5 % de moins que leurs collègues masculins. Pourtant, les femmes ont souvent un parcours scolaire plus brillant, et sont en moyenne mieux qualifiées et diplômées que les hommes : 74% des filles obtiennent le BAC contre 57% des garçons et 32% ont une licence contre 21% des hommes. La France n'est pas le seul pays concerné par ces disparités, en effet, en Angleterre, dans la ville de Birmingham, des employées de la municipalité ont découvert au moment de leur retraite ou à la fin de leur contrat qu'elles avaient été moins payées que les hommes. La différence est significative : 5 436 livres en moins pour les postes les moins bien payés et 19 102 livres en moins pour « le haut de l'échelle » par rapports à leurs homologues masculins. Les inégalités salariales sont aussi dues à la difficulté qu'ont les femmes à accéder aux postes les mieux payés. En effet, la plupart des emplois à hautes responsabilités sont occupés par des hommes : dans les grandes entreprises, seuls 8% des sièges des conseils d'administration sont occupés par des femmes. Les femmes exercent aussi plus de métiers à temps partiels (quatre fois plus de femmes que d'hommes). En France, la part des