Les inegalites de la repartition primaire
A. Les inégalités de salaires
Les inégalités de salaires sont essentiellement liées aux facteurs suivants :
- à la performance des individus mesurée par la productivité et donc du niveau de formation et de qualification
- à la hiérarchie des compétences et des responsabilités
- à l’âge et au sexe : les écarts de rémunération moyens entre hommes et femmes, à qualification égale, sont encore aujourd’hui très importants.
- à la localisation des emplois : région parisienne / province villes / zones rurales
- au type d’entreprise petites et moyennes entreprises d’une part, grandes entreprises d’autre part. Les grandes entreprises ont presque toute des
Conventions collectives dont bénéficient les salariés dès lors mieux lotis que leurs collègues travaillant dans des petites unités.
- Au secteur d’activité : les différences ne sont pas très importantes entre l’industrie et les services. Il faut noter que les salaires les plus élevés sont versés par les métiers exercés dans la banque et la finance, les moins élevés par l’hôtellerie et la restauration.
B. Les inégalités de patrimoine (et des revenus liés au patrimoine)
Le patrimoine d’un ménage se compose de ses actifs et de ses passifs. Juridiquement, le patrimoine forme un tout indissociable. Economiquement, on détermine la situation nette du patrimoine correspondant à la différence entre :
Situation nette = Somme des Actifs – Somme des Passifs
Remarque : il convient de ne pas confondre le patrimoine lui-même comme l’ensemble des éléments actifs et passifs d’un agent économique et les revenus tirés de ce même patrimoine. Le patrimoine est un stock (de biens et de dettes), alors que le revenu est un flux.
La répartition du patrimoine, plus inégalitaire que celle des revenus, est elle-même source d’inégalités, puisque les ménages les plus