Les institutions romaines
Rome a développé une organisation politique qui tint compte des composantes sociales.
Les Romains élaborèrent au fil des siècles, une science politique qui permit au droit de fixer des règles afin d’éviter tout arbitraire.
Polybe (Polúbios en grec, général, homme d'État, historien et théoricien politique et grand historien grec du 2ème siècle ACN), otage grec ramené à Rome après la victoire de Paul Emile sur Percée en -168, eut la possibilité d’examiner l’organisation romaine et la caractérisa de « constitution mixte ».
Les Consuls semblent être le reflet de la monarchie, le Sénat être le reflet d’un gouvernement oligarchique et le fonctionnement des Comices donne l’impression d’une démocratie.
Le plus étonnant pour Polybe, c’est l’interdépendance de ces trois pouvoirs : aucun ne peut s’exercer seul et chacun a besoin des deux autres, selon des règles bien précises pour permettre à une loi d’aboutir ou à une élection d’avoir lieu.
Quant aux Romains, ils ne considèrent cette organisation que comme un ensemble de règles fondées sur :
- le « mos majorum » (la coutume des ancêtres),
- la tradition
- l’expérience
Ces règles sont mises au clair au fur et à mesure du temps et des nouvelles lois.
Il faudra attendre Cicéron (Marcus Tullius Cicero en latin, homme d'Etat romain et auteur latin du 1er siècle ACN) pour voir s’élaborer une philosophie politique romaine.
S’agit-il d’une démocratie ?
Il semblerait en fait que non, tout repose sur l’argent et sur le népotisme.
Les classes sociales
Chacun était considéré en fonction de deux critères essentiels: sa naissance et sa richesse. Un homme est d’abord défini comme libre ou esclave, mais les hommes libres se subdivisent en affranchis (anciens esclaves), pérégrins (libres mais étrangers) et citoyens romains.
Les citoyens forment le principal corps de la société romaine (avec les pérégrins, les affranchis et les esclaves). Les femmes ne jouissant d'aucun droit