Introduction

Dans ce contexte de fêtes de Noël, mais aussi de crise financière, les jouets ont toujours autant de succès. En effet, les commandes ne faiblissent pas, en particulier durant les périodes de noël qui marque le temps fort du marché du jouet.
Bien que les problèmes liés à la fabrication des jouets (jouets de mauvaise qualité qui représentent un danger pour les enfants) soient de plus en plus présent, le jouet est un secteur porteur.

Pour introduire notre problématique, il est nécessaire d’expliquer les bases du marché européen. Il est alors intéressant de savoir que ce sont les européens qui sont les premiers acheteurs de jouets au monde. Le monde du jouet représente quant à lui 81% de la production totale des articles pour enfants. On assiste aussi à une augmentation de 10% chaque année en Europe du marché des jeux et jouets. La dépense moyenne par enfant par an atteint 150 euros pour l’Union Européenne et pour l’Europe des 15 : 180 euros. Les nouveaux pays européens dépensent donc en moyenne moins que les pays de l'Europe des 15. « Selon les dernières études, le Royaume-Unis est en tête avec 24% du marché européen, devant la France avec 19,6%, l'Allemagne (17%), l’Italie (7,9%) et l’Espagne (6,5%). Ces pays représentent 75% des dépenses en jouets de l'Union Européenne. »

Quand à la fréquence d’achat le secteur de jouet est marché saisonnier puisque 60% des ventes sont réalisées à l’occasion des fêtes de fin d’année. Cela explique pourquoi la grande distribution concentre la quasi-totalité de ses efforts sur son offre pendant la période mi-octobre à fin décembre.
Pour le type de consommation celle-ci varie selon les pays. Ainsi, les Japonais exigent des jouets électroniques et modernes, les Européens eux ont un penchant pour les jouets traditionnels, et quand aux enfants américains ils aiment essentiellement les jouets inspirés de films. Aujourd’hui, les jeux vidéo représentent plus d’une dépense sur six (37 % en 2005) des jouets pour les