Les liaisons dangereuses aide pour comprendre le livre.
Le siècle des lumières : Siècle en pleine mutation le dix-huitième siècle est dominé par la raison : il faut se libérer des préjugés et des jugements a priori, des superstitions, des jugements sans fondements ; on assiste à la remise en cause de la religion et de l'autorité de l'église qui entretient l'intolérance (cf Voltaire et le Traité sur la tolérance 1763), on remet en cause le pouvoir politique qui impose un ordre social arbitraire et entretient les inégalités, en outre accrues par une mauvaise situation économique et des récoltes désastreuses. La crise sociale est à son comble quand Louis XVI veut rétablir les droits féodaux. L'homme doit être considéré à l'aune de ses mérites non à celle de sa naissance (cf le monologue de Figaro dans la pièce de Beaumarchais). La bourgeoisie, qui représente le pouvoir financier ( et intellectuel, la plupart des écrivains appartenaient à la bourgeoisie), considère que la réussite sociale ne doit être que la conséquence du travail et des valeurs de l'individu. Le tiers état adhère à leurs idées et les événements vont se précipiter : c'est la fin de l'Ancien Régime :
Les grandes idées du dix-huitième siècle : On croit en le progrès de l'homme, perfectible, moralement et intellectuellement, on rejette le déterminisme de la Providence qui aurait tout décidé : l'homme est maître de son destin, on revendique le libre arbitre. On aspire au bonheur, non pas à un bonheur égoïste mais à un bonheur collectif qui devient le but même de l'organisation sociale : chacun doit se rendre utile au bonheur collectif, aussi l'oisiveté est-elle bannie " (cf la conclusion de Candide) Les philosophes se déplacent en Europe, Voltaire va en Angleterre et en Prusse, Diderot devient l'ami de Catherine II de Russie, découvrent d'autres façons de gouverner, la monarchie constitutionnelle, le despotisme éclairé et remettent en cause la monarchie à la française : Diderot dans l'article Autorité politique