Les liaisons dangereuses
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L’extrait à analyser est tiré [des] Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos écrit en 1782. Auteur longtemps considéré comme scandaleux, né en 1741 et mort en 1803 à Tarente, Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos de son nom complet, est l'une des grandes figures de la littérature française grâce à ses multiples œuvres composées dans des domaines très variés : traités de stratégie militaire, poésie, opéra-comique, ainsi que des essais sur la condition des femmes. Les Liaisons dangereuses dont on dispose d’un extrait (soit la lettre IV du Vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil) est un roman épistolaire mettant en scène un affrontement entre ces deux nobles bien nés et manipulateurs. Ainsi, dans cette quatrième lettre le Vicomte décrit à la marquise ses moyens pour parvenir à séduire les femmes, qu’il juge de femmes faciles et de proies. Séduction, qu’il compare à une guerre à gagner. Afin de mieux comprendre ces divers procédés de séduction , nous verrons dans un premier temps que l’amour selon lui est une conquête. Puis, dans un second temps, nous analyserons sa situation avec les différentes femmes qu’il a séduit ou qu’il compte séduir.
I) L’amour est une conquête A. Vocabulaire de la guerre
« me serait livrée sans défenses »
« de l’entreprise qui m’occupe »
« son succès m’assure autant de gloire »
« ma couronne »
« entre le myrte et le laurier »
« mon triomphe »
« j’attaque »
« voilà l’ennemi digne de moi » * Le vicomte de Valmont compare la séduction à une guerre à gagner. Il se sent invincible, et supérieur aux autres : il pense tout gagner avec facilités. Pour lui tout est déjà acquis, il a du mal à trouver un ennemi à sa hauteur.
B. L’expression du désir
« elle ne se doute pas de la Divinité que j’y adore »
« livré à une passion forte »
« si je désire vivement »
« la solitude ajoute à l’ardeur du plaisir »
« je n’ai plus qu’une idée, j’y pense le jour et la nuit »
« ou ne mène pas un désir