Les maison closes
A Paris, c’est sous le règne de Louix IX que la politique autour de la prostitution évolua.
Un décret réglementa l’activité des filles publiques et les renvoya hors de l’enceinte de Philippe Auguste. Les dames de petite vertu s’installeront dans des baraques au bord de la Seine en dehors de la ville. On les appela à l’époque des bordiaux (dérivé des bords d’eau). Elles seront baptisées filles bordelières.
Et c’est ainsi qu’est né le nom « bordel ».
Tantôt tolérée ou réprimée, le Pouvoir se rend bien compte de la manne financière que représente les maisons closes de Paris. Le Clergé, le Roi, puis l’Etat et les municipalités en prennent le contrôle. Les bordels deviennent des maisons closes qui, au fil des siècles des établissements de plus en plus officiels et partie prenante dans la vie sociale de Paris.
On parle d’ailleurs de Maisons « Closes » car il était interdit de voir ce qui s’y passait depuis l’extérieur (volets fermés, rideaux occultant).
En 1802, Napoléon établit la visite médicale régulière obligatoire des prostituées pour endiguer l’épidémie de syphilis de l’époque.
Le XIXème siècle marquera d’ailleurs l’âge d’or des maisons closes à Paris, où l’on dénombrera jusqu’à 200 établissements officiels. De la maison d’abattage (jusqu’à 100 passes par jour sur des paillasses) à la maison de luxe, toutes les classes sociales sont concernées.
Au XXème siècle, les maisons closes de Paris ne connaissent plus les succès d’antan. Et pour donner un second souffle, de nouveaux établissements luxueux ouvrent leur porte dont parmi les plus connus :
Le « one two two » (car il se situait 122 rue de Provence derrière les Galeries Lafayette ! ).
Le Sphynx, boulevard Edgard Quinet, le Chabanais (rue chabanais dans le 9ème) ou l’Etoile de Kléber (dans le 16ème, très