Les moyens de transports au maroc
Casablanca est de loin, la ville la plus grande du royaume. Aller d'un endroit à un autre est d'autant plus difficile qu'improbable en bus. Cet espèce de gros bolide appelé « Tobiis » par les intimes, voit son efficacité quelque peu atténuée. Des roues à moitié dégonflées, des vitres cassées depuis le dernier « Derby Raja - wydad » et un chauffeur qui ne sert qu'à tenir le volant et à griller les arrêts. Pourtant, une grande partie des citadins utilise ce moyen de transport tous les jours, faute d'argent. Ainsi, ils s'aventurent tous les jours dans cette jungle infernale, que je vais vous conter: Je me suis aventuré dans l'un des quartiers les plus défavorisées de Casablanca: le « salmiya ». Il est 7h du matin et un cinquantaine de personnes attendent le « 143 » pour partir travailler, et un partie de ceux-ci travaillent dans ce bus: ils volent! Ils n'hésitent à vous voler, et ds le bus, il n'y a pas de police! J'avoue que j'ai failli rebrousser chemin, mais je me suis payé le luxe d'être accompagné de quelques un de mes amis, habitués apparemment... ainsi je monte (ou j'escalade) dans ce qui reste du bus: rien. On est debout, il fait chaud dedans alors qu'il fait à peine 8 degrés dehors, et tous les véhicules derrière ce monstre sont aveuglés par un amas de monoxyde de carbone, signe que le moteur est en sale état ( je me suis demandé s'il y'avait un moteur par moment). Je paie ma place chez le receveur, qui ne fait pas payer tout le monde, mais que ceux qui VEULENT payer. La suite du trajet encore plus choquante! « donne moi un dirham » rétorqua un jeune homme de taille inférieure à la moyenne, à une jeune femme assez belle dont on se demande ce qu'elle fait dans endroit pareil. Elle fit l'erreur de sortir de l'argent et lui donner un dirham: le jeune s'enquit, pris l'argent pour laisser le dirham à la femme. Quelques longues minutes plu tard, le bus accéléra. Je regarde très brièvement par la fenêtre, pour apercevoir un grand nombre de personne nous courir