Thèmes : social, droit, psychologie,
Sujet : l’influence des rapports de couple sur l’enfant
Problématique : Les processus de domination au sein du couple produisent-ils des troubles du comportement chez l’enfant ?

Le sociologue Strauss définissait la violence comme étant «un acte posé avec l'intention, réelle ou perçue comme telle, de causer une douleur ou une blessure physique à une autre personne». Cette définition englobe un vaste éventail de gestes allant des plus légers aux plus graves : serrement, poussée, claque, coup... jusqu’au meurtre. Le propre de la violence selon l’encyclopédie est de refuser de placer l’autre sur un pied d’égalité et de nier sa qualité de sujet. Selon Jaffe Sudermann, l’exposition à la violence conjugale fait référence au fait pour un enfant d’être exposé directement ou indirectement à des scènes de violence répétées. On distingue plusieurs catégories de violences notamment la violence familiale comme la violence entre conjoints et la violence des parents à l'égard de leurs enfants. C’est à cette dernière que nous allons nous intéresser notamment l’influence des rapports de couple sur l’enfant.
Pour certains professionnels, l’expression « violence conjugale » devrait être remplacée par celle de «violence intrafamiliale ». Ceci se justifierait par le fait que la violence atteint toute la famille, même si les acteurs principaux sont représentés par le couple conjugal. Ainsi, les « enfants-témoins » constituent une part importante des scènes de violence conjugale, néanmoins une part souvent oubliée. Effectivement, tant au niveau des interventions qui leur sont proposées, que dans les recherches ils sont souvent mis de coté. A ce jour, aucune étude scientifique en France n’évalue les effets de la violence conjugale sur les enfants. Or, ces conséquences vont retentir sur l’ensemble de la personnalité de l’enfant, son organisation psychique et sur son développement. Nous pouvons alors nous demander si les processus de domination