On souffre plus de ne pas posséder ce que l’on désir, qu’on ne jouit de ce que l’on a.

Cette phrase laisse sous entendre qu’une personne qui ne possède rien souffrirait plus qu’une personne qui possède déjà beaucoup.
Or une personne qui est dans la misère est libérée de toutes convoitises.
Cependant, le désir est bien présent dans notre société de consommation, on ne se contente plus de ce que l’on a. Nous commençons à nous lasser de ce qui est à notre portée.
Mais désirer peut avoir des conséquences positives comme négatives.

En effet, si l’on ne désirait plus rien notre vie deviendrait monotone. On n’avancerait plus, notre société ne se serait pas développée si un désir de connaissances et de nouveautés n’était pas présent en nous. Si personne n’avait eu besoin d’un peu plus de confort, nous ne serions jamais arriver à un tel développement technique.
Le désir est un moteur à notre vie, il nous aide à avancer et à aller de l’avant, à faire preuve d’ambition. Ce qui est très positif pour notre société.

En revanche, le désir c’est la convoitise de ce que l’autre possède. Ce qui peut provoquer un sentiment de jalousie.
Ce désir de possession a toujours été en nous. Comme par exemple les simples réactions d’enfants, ceux-ci voudront toujours jouer avec les jouets des autres sans pour autant prêter les leurs. Mais l’homme adulte est-il assez mur pour ne plus avoir des réactions d’enfants ?

Le désir est-il un obstacle au bonheur ?
En réalité, lorsque qu’un de nos désirs est assouvit, on en sera satisfait. Mais cette satisfaction ne durera pas éternellement et laissera place à un nouveau désir. On rentre alors dans une chaîne sans fin qui donnera vie à un sentiment de frustration. Comme par exemple le désir d’argent. Un homme cupide aura toujours le désir d’avoir plus d’argent, il deviendra avare et en voudra toujours plus.

Par ailleurs un désir non assouvit nous laissera insatisfait. Ce qui engendre la même insatisfaction.

C’est pourquoi il