les salon

391 mots 2 pages
Après le salon de la comtesse d’Haussonville, un prétexte pour aborder les questions politiques et philosophiques par la personnalité et l’œuvre du mari, Marcel Proust continue d’explorer l’univers de la « noblesse intellectuelle » née dans les salons français des XVIIe et XVIIIe siècles avec l’humour discret que lui permet la forme journalistique. La comtesse Potocka est une des invitées en 1899 de la soirée littéraire donnée chez Proust au cours de laquelle on fait honneur à la poésie d’Anna de Noailles et bien d’autres. Proust, lui ne fait pas partie du cercle des intimes de la comtesse, mais il est fasciné par cette personnalité changeante : « Elle a l'esprit, libéré de tout préjugé mais fidèle à des superstitions sociales. Elle est pleine de contrastes, de richesses et de beautés. » Ces réunions d’hommes et de femmes de lettres, de poésie et d'art se rencontrant régulièrement, dans un milieu intellectuel, souvent mondain, pour discuter d’actualité de l’époque concernée, philosophie, littérature, morale, etc. Leur fréquentation est plus ou moins abondante selon le salon et en fonction des sujets exposés. Avant le XIXe siècle, on qualifiait de telles réunions de « société » ou de « cercle ». Proust décide de faire apparaître dans, A la recherche du temps perdu, ces salons, où l’on de vit que pour ce qui ce raconte et pour l’apparence de chacun. On prête attention à tout ce qui ce dit et à tout ce que l’on voit.

I.
« Pour faire partie du « petit noyau », du « petit groupe », du « petit clan » des Verdurin, une condition était suffisante mais elle était nécessaire ». Pour faire parti d’un salon, il est nécessaire d’avoir toutes les qualités requises par la maîtresse du salon mondain, par conséquent, Madame Verdurin. En effet, la maîtresse de maison détient une importance et une certaine domination sur ses invités : « Mme Verdurin était assise sur un haut siège en sapin ciré ». Ce nom en début de phrase, les premiers mots qu’on lit, occupe déjà le

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