Les sortes de credit
1) Crédits de fonctionnement ou (Les crédits de trésorerie)
Ce sont des crédits destinés à financer l’actif circulant de l’entreprise. Ce besoin de financement se matérialise soit lorsque l’entreprise ne boucle pas entièrement son cycle de production, soit lorsque l’entreprise a des problèmes dans l’écoulement de ses produits.
Les crédits de fonctionnement sont :
➢ La facilité de caisse : comme son nom l’indique, elle permet de pallier un gène momentané de trésorerie. La facilité de caisse est un crédit motivé quant à sa mise en place, quant à son utilisation.
➢ Les découverts bancaires ou (avance en compte courant): tout comme la facilité de caisse, le découvert est un crédit qui rend le compte de l’entreprise à la banque débiteur. Mais à la différence de la facilité de caisse, le découvert est plus long et plus important. Ici s’ajoute que le découvert est souvent un crédit relationnel.
Au regard de tout ce qui précède, on dit que le découvert est un crédit risqué.
➢ L’escompte commercial : l’escompte est une opération par laquelle la banque achète les créances du cédant sur ses débiteurs. La banque doit s’assurer de la qualité de ces effets avant l’opération d’escompte.
L’escompte commercial permet à l’entreprise d’obtenir des liquidités auprès de sa banque sans attendre l’échéance de règlement prévue à l’origine en lui cédant ses effets de commerce. Lorsque ce n’est pas possible (absence d’effet de commerce par exemple) d’autres solutions sont disponibles.
➢ L’affacturage : c’est également une technique d’escompte. Mais à la différence de l’escompte commercial, la maison spécialisée dans l’opération s’appelle factor.
Le factor bénéficie d’un contrat d’exclusivité qui lui permet ainsi d’approuver ou de rejeter les créances qui lui sont soumises. Les créances approuvées vont entrainer pour le cédant le paiement de deux commissions (commission d’approbation et commission de