Les stratégie inter secteur
CHAPITRE 7 : LES GRANDS CHOIX STRATEGIQUES
LES STRATEGIES INTER - SECTEURS[pic]
I L’INTEGRATION VERTICALE
1. Définition
Il s’agit d’une forme de diversification, donc, selon H.I. ANSOFF de l’entrée dans de nouvelles activités correspondant à la fois à de nouveaux marchés, de nouvelles technologies et de nouveaux produits. L’intégration consiste plus précisément pour une entreprise à entrer dans de nouvelles activités en amont ou en aval de sa position d’origine dans sa filière industrielle.
L’intégration se traduit par le remplacement des anciennes transactions marchandes qui reliaient la firme à ses clients ou à ses fournisseurs par des transactions internes à l’entreprise. on caractérise aussi cette stratégie d’intégration en disant que la firme internalise des activités nouvelles auparavant réalisées à l’extérieur par d’autres entreprises.
Par exemple, une entreprise actuellement spécialisée dans l’assemblage de composants dans la filière du petit électroménager peut choisir : ▪ De développer des activités de distribution (franchise de producteur, chaîne volontaire) et de SAV = intégration aval ▪ Ou de fabriquer elle-même les composants électroniques qu’elle assemble dans une usine délocalisée, dans un pays à faible coût salarial comme Malte ou la Tunisie = intégration amont
La stratégie d’intégration s’oppose à la stratégie d’impartition par laquelle, au contraire, l’entreprise confie à des tiers des achats, des fabrications ou des ventes qu’elle réalisait auparavant elle-même.
Ainsi, une entreprise de presse qui se dote de sa propre imprimerie (exemple : le journal « le Monde ») au lieu de s’adresser à un imprimeur spécialisé réalise une opération d’intégration. inversement, une entreprise qui confie à une société d’affacturage le recouvrement des créances qu’elle détient sur ses clients effectue une opération d’impartition.
2. Les niveaux de