Les attitudes du travailleurs social
En fait, plus nous faisons la morale, plus nous démoralisons la personne. Réactions possibles de la personne aidée si elle a entendu le jugement :- Son espace de liberté de parole se restreint ou peut même disparaître, l’expression de la personne n’est pas favorisée ;- La personne se met sur la défensive … Elle se justifie … Ce n’est pas de sa faute … Ou elle réagit agressivement … La meilleure défense étant l’attaque, elle « contre-juge » ;- La personne dissimule ou transforme la réalité ;- Elle bâtit sa sécurité sur les jugements positifs de la personne qui l’aide. Elle devient alors dépendante de la personne qui aide : elle recherche constamment son approbation. La personne est alors sous perfusion.Exemple 1Homme de …afficher plus de contenu…
Attention : il faut se contenter de ce que la personne nous donne comme éléments ou comme informations, comme dans un puzzle ; les morceaux arrivent dans le désordre et se mettent en place au fur et à mesure. Investiguer, c’est apporter des morceaux qui n’appartiennent pas au puzzle. Nous accroissons alors la confusion de la personne. Exemple 1Homme de 45 ans, voix triste, désespéré « Mon allocation-chômage ne suffit plus à faire vivre ma famille. Mon fils me dit tout le temps que ses copains peuvent s’acheter plein de choses. Ma femme, me dit que je sui un bon à rien, parfois même elle ne me donne pas à manger. L’autre jour, elle n’a pas voulu m’ouvrir la porte et j’ai dû dormir dans la voiture. D’après elle, je ne mérite pas de dormir sous un toit ». Si je lui dis : « combien de démarches avez-vous faites en deux ans pour trouver un emploi ? Son vécu, son ressenti ne sont pas pris en