Les bonnes de jean genet, 1947
Les trois mouvements du texte :
1. Didascalies initiales
(Début --> tragique exaspéré. »)
2. L’épisode des gants
(Et ces gants ! --> les gants de caoutchouc.)
3. Claire à la coiffeuse
(Claire s’assied -->fin de l’extrait)
Problématique :
Comment comprenons-nous que les bonnes jouent la comédie et dévoilent ainsi les relations hiérarchiques entre les personnages de la pièce ?
[Lecture de l’extrait avec les didascalies …afficher plus de contenu…
(l… )
→ sur la chaise, éléments du costume indiquant la fonction : une autre petite robe noire, des bas de fil noirs, une paire de souliers noirs à talons plats. (l… )
→ on comprend qu’elles se déguisent ou vont se déguiser : Claire, debout, en combinaison / L’actrice qui joue Solange est vêtue d’une petite robe noire de domestique. →Claire dans le rôle de madame / Solange dans le rôle de Claire, comme on le verra plus tard.
Claire doit être la femme de chambre, puisqu’elle entre dans l’appartement privé et aide à l’habillement.
« Claire, debout, en combinaison, tournant le dos à la coiffeuse » (l…)
→on comprend qu’elles jouent la comédie par le ton employé :
Didascalies et exclamatives …afficher plus de contenu…
« in medias res » : l’expression « et ces gants ! » pour commencer la scène fait penser que la tirade et la scène ont commencé bien avant que le rideau ne se lève. Le spectateur assiste à une scène entre la patronne et la bonne, commencée avant le début du spectacle, et on comprend que ce ne sont pas les premières réprimandes que prononce la patronne…
La conjonction de coordination « et » suppose un ajout à quelque chose qui a déjà été dite.
→Nombre d’impératifs
« ne mens pas » « - Pends-les » « - remporte » « - cesse ! » « - Sors !