Les obsèques de la lionne, plan détaillé
Problématique d’étude : Comment La Fontaine met-il …afficher plus de contenu…
V. 3-4 : opposition à la rime, entre « tyrannique » et « république », qui met en relief le choix inapproprié de l’orateur, qui recourt à la mauvaise méthode face à son public.
Tous les trésors de la rhétorique classique, même persuasifs, comme les « figures violentes » (attention à la diérèse) ou la prosopopée « il fit parler les morts », sont alors vains, quand bien même les actions du v. 9 connotent le pouvoir presque surnaturel/divin du rhéteur (pouvoir sur la mort et le tonnerre).
En effet, des v. 6 à 14, le fabuliste met en scène l’indifférence totale du peuple athénien à ce discours :
2e sous-partie : un constat d’échec (v. 6 à 14).
Nombreuses négations, v.6, 10, 12 et 14. V. 10, la construction du vers souligne, à l’hémistiche, …afficher plus de contenu…
« L’animal aux têtes frivoles », v. 11, est une périphrase métaphorique désignant la foule athénienne, avec l’épithète « frivoles » qui renforce la qualification du 1er vers « vain et léger ».
Les « traits » du v. 12 renvoient aux figures violentes utilisées par l’orateur, ici sans effet.
« Tous », v. 13, insiste encore, comme « personne », sur la faillite de l’orateur, qui n’a pas su « capter » l’attention de son auditoire, plus intéressé par des « combats d’enfants » que par « ses paroles », ce qui démontre encore l’immaturité de ce public. (Enjambement v. 13-14 qui rend compte de l’inattention de la foule ?)
V. 15 à 27 : La fable dans la fable : L’orateur recourt à un plaisant apologue pour tirer de l’ennui son auditoire, avant de le ramener à son sujet.
1re sous-partie : une fable plaisante (v. 15 à