lettres persanes
Il s’agira ici de montrer comment et en quoi Montesquieu fait une critique de la monarchie.
Dans un premier temps, nous exposerons leregard naïf que porte le persan sur cette société étrangère. Ensuite, dans un deuxième temps nous nous intéresserons au portrait critique que fait Montesquieu du roi.
Montesquieu introduit Usbeck dansla société française. C'est donc un regard étranger, qui s'étonne, qui ne comprend pas, qui s’amuse, qui est porté sur les mœurs et les institutions françaises. Ce regard inverse notre rapporthabituel au monde : le fait le plus banal devient surprenant quand il est vu par un étranger : « il a un ministre qui n’a que 18 ans, et une maîtresse qui en a 80 » (l.6 à 7). Cette distance ainsi créepermet de remettre en cause le bien-fondé des coutumes, des usages et ainsi d’ébranler les certitudes. Ce regard étranger donner une tonalité parfois comique, en tout cas ironique, aux lettres « Il... [à continuer]