Liberté chez les adolescents
Les ados bousculent souvent leurs parents, qui ne savent pas toujours quelles limites leur poser ni quelles libertés leur accorder.
« Leur ordonner quelque chose est improductif. Il faut employer les formes, sans être trop brutal et on n’a pas le droit d’être impatient !,
DES PARENTS SOUVENT DÉSTABILISÉS
L’autorité ne va plus de soi, se partage désormais entre le père et la mère, se nourrit de négociations permanentes. Les parents ne savent plus comment poser des limites ou n’osent pas le faire. Ils se sentent encore plus démunis face à des adolescents qui font vaciller leurs certitudes. Il est néanmoins « normal » qu’ils bousculent un peu leurs parents.
Ils remettent en question le sens des règles, des lois, et la légitimité des parents face aux demandes de liberté qu’ils expriment. Ou font preuve d’une certaine indolence, d’une résistance passive, qui correspond à ce même désir d’émancipation, à cette volonté d’être regardé autrement que comme un enfant. »
Les parents sont souvent déstabilisés face à leur enfant qui se transforme physiquement et moralement.
LES LAISSER AUSSI RESPIRER UN PEU
Il est nécessaire aussi de les laisser respirer un peu. « Les parents sont paradoxalement à la fois absents et trop sur leur dos le reste du temps. Les relations ont tendance à devenir trop fusionnelles. Ce qui peut susciter des conflits, car les ados ont besoin de se décoller de leurs parents
Mais trouver la bonne distance n’est pas toujours facile. La plupart des parents ont du mal à user de leur autorité sur leurs enfants, car ils ont peur de ne pas être aimés, . « C’est la génération de parents la plus dépendante de l’amour de ses enfants. Ils misent tellement sur l’affection des ados, qu’ils les mettent en position de pouvoir, par le chantage affectif par exemple. »
La « bonne » autorité est celle qui contient l’adolescent, le protège, le rassure. . « Pour qu’un adolescent puisse