Limites de léconomie
- ralentissement de la croissance économique.
- progression et persistance du chômage.
- ouverture croissante des économies.
- remise en cause du rôle de l’État, sous l’influence de la montée des idées libérales et de l’échec relatif des politiques keynésiennes.
Deux grandes questions se posent :
- La «crise de l’État-providence» rend-elle inutile toute politique interventionniste ?
- L’État doit-il s’effacer devant les forces du marché ?
En fait, le souci de la cohésion sociale oblige à repenser le rôle de l’État pour le XXIéme siècle.
L’Etat face à une triple crise : financière, d’efficacité, de légitimité
- une crise financière: malgré l’augmentation du taux des prélèvements obligatoires, les déficits sociaux se creusent
- une crise d’efficacité : des personnes de plus en plus nombreuses passent entre les mailles du filet de la protection sociale
- une crise de légitimité: la montée de l’individualisme s’accommode mal du rôle tutélaire de l’État.
D’autre part, l’ouverture croissante des économies et la construction de l’Union européenne limitent l’autonomie des politiques nationales.
Crise financière : la protection sociale remise en cause par les déficits sociaux
La protection sociale en Europe est fille de la croissance du salariat, de sa reconnaissance sociale et de la place qu’il a su prendre. Elle est aujourd’hui menacée par le chômage, la précarisation de l’emploi et la pression du libéralisme. Le souci de limiter les prélèvements obligatoires conduit à remettre en cause l’universalité des systèmes de protection sociale, quel que soit son fondement. La place de l’assurance privée s’étend au détriment des systèmes publics.
On observe un retour en force de la sécurité individuelle par l’accumulation d’épargne, comme l’illustrent l’essor de l’assurance-vie et le recours aux fonds de pension en