Rose Luckin est professeure de design centré sur l’apprenant à la London Knowledge Lab. Ses travaux de recherches sont principalement axés sur l’exploration et l’évaluation des nouvelles méthodes d’apprentissage, concernant de nouvelles technologies. Son travail est interdisciplinaire et englobe plusieurs champs de connaissance, l’éducation, la psychologie, l’intelligence artificielle et l’IHM.
Danae Stanton Fraser est professeure à la Faculty of Humanities & Social Sciences de l’Université BATH. Elle est psychologue dans le domaine de la relation homme-machine avec un intérêt particulier pour le design et l’évaluation les technologies mobiles et pervasives.

L’article résumé ici est une étude d’évaluation d’une application en réalité augmentée dans l’enseignement, l’évaluation devrait répondre à la question de savoir si de telles applications (en réalité augmentée) peuvent avoir un réel impact sur l’apprenant. La motivation principale des auteurs est que malgré le nombre de prototypes développés pour l’enseignement, il y a un réel manque de données concrètes et complètes sur le sujet. L’article fait en premier lieu un état des lieux de ces solutions développées depuis quelques années, en mettant l’accent sur le manque d’évaluations concrètes, seulement 8 % des études présentent des évaluations formelles et que ces résultats sont obtenus dans des conditions artificielles ou informelles. En second lieu, un balayage des technologies de réalité augmentée mises en application dans les dispositifs destinés à l’enseignement ainsi que leurs avantages et inconvénients.
L’étude réalisée par les auteurs est une étude comparative de trois versions du support véhiculant le même sujet (une telling story) à but éducationnel, les trois versions sont, une application de réalité augmentée, une application interactive flash et un livre avec pop-up. Chaque version est testée dans un environnement domestique et un environnement scolaire. Les évaluations sont effectuées par