La mémoire suffit-elle à l'historien?

Donner la parole aux témoins d'un évènement, c'est solliciter leurs mémoires et les considérer comme une source pour faire l'Histoire. La mémoire, prise avec ses vérités et ses mensonges, devient pour l'historien un objet d'étude à part entière. Nous nous demanderons donc si la mémoire peut suffir à l'historien. Dans un premier temps nous remarquerons que la mémoire semble suffire à l'historien puis nous constaterons, à l'inverse, qu'elle ne lui suffit pas. Ainsi, le sujet pose finalement le problème de ce qu'est réellement l'histoire, si il a pour but de raconter le passé ou de comprendre le présent. En effet, qu'est ce que la mémoire? La mémoire est une rconstruction affective du passé, elle est subjective, susceptible d'évoluer. Elle intègre une expérience, un ressenti, une large part d'émotion et de sensibiliter. La mémoire sélectionne, laissant de coter ce qui dérange, ce qui effraie.

Par le terme Histoire nous comprenons les fait et événements du passé, mais aussi leur étude. L’histoire concerne les hommes, elle est racontée et écrite, elle est transmise et donne sujet à réflexion. Lorsque l’on cherche un sens à l’histoire, on pense immédiatement à la reconnaissance des erreurs à ne plus commettre. L’histoire rentre dans un domaine d’aide pour l’homme pour progresser, s’améliorer.
La mémoire, c’est une faculté de conserver et de rappeler des états de conscience passés et qui s’y trouvent associés ; l’esprit, en tant qu’il garde le souvenir du passé. Plus généralement, la mémoire se présente aussi comme une faculté collective de se souvenir.