Madame Bovary de Gustave Flaubert et Les fleurs du mal de Charles Baudelaire
En conclusion, Madame Bovary de Gustave Flaubert et le poème « Moesta et errabunda », tiré des Fleurs du mal, de Charles Baudelaire comportent quelquesressemblances et différences quant au désir de l’évasion vers l’ailleurs. En effet, ils sont semblables au fait que « l’Ailleurs » est un lieu de joies et de plaisirs et il s’agit aussi d’un lieu lointain.Pour Baudelaire « l’Ailleurs » est un endroit inaccessible où la personne qui s’y trouve est envahie d’un bonheur à la fois intense et pur. Pour Madame Bovary, Paris lui semble trop loin pour pouvoir yaller un jour, mais elle y voit un lieu où la panoplie de divertissements qu’offre cette ville pourrait rendre sa vie plus joyeuse et plaisante. Par ailleurs, les deux textes sont différents quant authème de l’évasion vers « l’Ailleurs » puisque Baudelaire espère pouvoir y vivre avec la pureté et la naïveté d’un enfant et Madame Bovary souhaite vivre la vie d’une personne au sommet de l’échellesociale. Bref, le thème de « l’Ailleurs » est toujours présent cent cinquante ans plus tard puisqu’un jour ou l’autre tous désir se trouver à un autre endroit où il croit pouvoir trouver un...
Veuillez vous inscrire pour avoir accès au document.