Maison d'anthon
Guichard Ier sire d’Anthon apparaît à la première croisade. Il part en l’an 1096 dans le dixième bataillon de Girart de Roussillon, et revient en 1100 après avoir conquis Jérusalem.
Guichard part avec ses voisins Nantelme de Chandieu et Achard l’Enchaîné, sire de Montmerle-en-Dombes. Sa bannière traditionnelle est le dragon à tête humaine sur fond rouge : De gueules, dragon d'or à face humaine.
Les pèlerins armés traversent l’Italie et les Balkans, gagnent Constantinople où réside l’empereur d’Orient, atteignent l’Asie Mineure puis la Palestine. Ils découvrent de nouvelles contrées, connaissent de grandes souffrances, et se transforment de guerriers fougueux en hommes raisonnables.
Guichard est âgé d'environ 24 ans en l'an 1100. Il revient au domaine familial pour succéder à son père.
Guichard d’Anthon traverse le XIe siècle et meurt en l'an 1153, à l’âge respectable de 77 ans. Il est le témoin des émergences domaniales de son temps, Beaujeu, Forez, Bâgé, et de l’affrontement pluri-séculaires entre d’une part Beaujeu allié à Savoie et d’autre part Albon allié au Dauphiné.
Guichard cède la ferme des Pommiers, sur la route de Lyon, au nouvel ordre des Templiers. Il s’oppose à Milon l’Enchaîné, évêque de Mâcon, à propos du village de Montgoin que le prélat réclame. Devant le conflit sans fin, Guichard détruit de fond en comble ce village qui disparaît définitivement. Son fils Ulrich épouse une Beaujeu, sa fille un Bâgé, l’aîné de ses petits fils, Guichard II d’Anthon est promis à une Coligny. Le frère de ce dernier devient sire de Varax, au nord de Pérouges.
Guichard II[modifier]
Guichard II devient sire d’Anthon à la mort de son grand-père, il épouse la fille de Gauthier de Coligny en 1150. Les Anthon sont alors liés aux Coligny, aux Beaujeu et même aux Bourgogne par les Beaujeu. Les affrontements entre puissantes familles se succèdent, évêques et abbés à l’appui. Ces derniers sont choisis dans ces mêmes grandes familles.