Salut
La chance existe en dehors de tout contrôle qu'une personne peut exercer sur un évènement. Cette approche considère que la chance existe de façon magique. Certains croient qu'une personne a de la chance, la cultive ou la « provoque ». La chance peut donc être qualifiée de :
1. constitutionnelle : la chance comme propriété intrinsèque. Un endroit de naissance et une constitution génétique en sont des exemples typiques.
2. circonstancielle : la chance apparaît selon les circonstances. Les accidents et les épidémies en sont les manifestations les plus connues.
3. cultivée : la chance est le fruit d'une activité intentionnelle. Les exemples les plus frappants sont liés à la sagesse acquise après coup.
Certaines personnes ne croient pas au hasard ou au déterminisme. Dès lors, il leur faut trouver une autre raison pour exprimer la réalisation d'un évènement hors de leur contrôle. C'est justement la chance qui sert de raison.
Pour le sociologue Thomas Victor Demangeat-Tocquet, l'interprétation de la chance s'apparente à un processus à la fois personnel et psychologique. Tout individu se doit de trouver sa propre chance à travers certaines étapes dans sa vie, dans ses actes. Cela lui permet d'obtenir ce qu'il décrit comme la "main de Dieu", ou encore le "chemin explicatif", à des causes ou des raisons parfois inexplicables sur le plan purement rationnel. La chance est alors analysée sous l'approche existentialiste et délaisse l'univers probabiliste en laissant une large place à la métaphysique.
Jugement fallacieux[modifier]
Un rationaliste approche la chance comme l'application de la théorie des probabilités, tout en refusant toutes croyances non scientifiques. Il estime que la chance est une croyance qui naît de raisonnements fallacieux. Le « croyant » voit A survenir, suivi de B. Même si les deux évènements n'ont pas de liens causals, il y détecte un lien de cause à effet.
Le cas le plus célèbre de ce type de situation s'est déroulé aux Pays-Bas. À une