malherbe consolation a monsieur du perier sur la mort de sa fille lecture analytique
Introduction : Les fables de La Fontaine sont des apologues dont la morale est souvent devenue un proverbe : nous avons tous appris dans notre enfance «Le Lièvre et la Tortue» ou « Le Corbeau et le Renard » et nous savons depuis que « Rien ne sert de courir/ Il faut partir à temps » ou que « Tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute ». Dans « Le Loup et le Chien » pourtant on ne trouve pas de précepte ni de devise ; La Fontaine met en scène la rencontre d’un chien fier de son confort et d’un loup amoureux de la liberté mais il ne nous invite pas pour autant à suivre une règle de comportement.
J’annonce une problématique : Devons-nous alors penser que cette fable-ci ne possède pas d’enseignement moral ? Pourrait-on trouver cependant qu’au travers du récit le narrateur manifeste sa sympathie à un animal plutôt qu’à l’autre et qu’il nous invite, implicitement, à imiter sa manière de vivre ?
Je lis le texte de façon expressive.
J’annonce les deux axes. AXE 1 : LE RECIT D’UNE CONFRONTATION ANIMEE.
J’annonce l’idée directrice : l’anecdote est presque insignifiante (une rencontre entre un Chien et un Loup), mais La Fontaine en fait un récit animé. u Les champs lexicaux ( pauvreté / supériorité ) + gradation ( )
⇒ Les deux animaux s’opposent : le Loup est affamé, alors que le Chien est gras. Celui-ci rabaisse le Loup, des vers 16 à 17 : la gradation insiste sur son état. V Discours direct ( ) + discours indirect ( )
⇒ Le texte est essentiellement constitué d’un dialogue (la partie narrative est moins importante) : cela rend le texte plus vivant (on entend les voix des personnages). La première réplique du loup est au discours indirect : cela montre son infériorité (d’ailleurs, le Chien parle plus souvent et plus longuement).
L’impératif ( )
Le Chien est en position de supériorité : il donne des ordres au Loup. w présent de narration ( )
⇒ L’histoire est ainsi plus