C’est au début du XXème siècle, suite à la révolution industrielle, que les premiers courants de pensée en termes d’organisation apparaissent. Au fil su siècle, ils connaitront une grande évolution, passant ainsi de l’école classique à celle des relations humaines. Nous retrouverons ensuite l’école fonctionnaliste et celle de la contingence. Et ce n’est qu’à partir des années 60-70 qu’apparait une nouvelle forme de théorie, cette fois-ci économique qui vient compléter les théories non économiques, psychologiques des écoles citées. Afin de nous éclairer sur ces différentes théories, 3 documents composent le corpus à analyser. Le premier document est intitulé « Théorie des organisations ». Il est rédigé par Didier Michel et Céline Mansencal : enseignante en économie et management chez ENOES. Le deuxième document portant comme titre « Théories des organisations » cette fois-ci au pluriel est quant à lui rédigé par Gérard Charreaux, Professeur à l'Université de Bourgogne et Jean-Pierre Pitol-Belin, Professeur à l'ESC de Dijon. Et enfin le professeur Karsten, exerçant à l’Université de Groningen au Pays-Bas est l’auteur du troisième document « La naissance de la théorie de l’organisation et du management». Face à cette variété de théories, la question qui se pose à nous est pourquoi a-t-on développé autant de théories ? Nous intéresserons dans un premier temps aux limites de certaines théories. Nous verrons ensuite comment les théories postérieures ont tenté de combler ces limites. Chaque mouvement de pensée a connu une série de limites qui lui seront reprochées par les penseurs suivants. Ainsi, l’ensemble des 3 documents s’intéressent aux limites qu’a connues l’école classique. En effet la rigidité de l’hiérarchie (doc1), une organisation formelle, rationnelle se défendant être le One Best Way (Doc 2), le fait qu’elle ne tient pas compte des interactions entre les individus, la mécanisation de l’homme (doc 2), ou encore le fait que les hommes agissent