Management
Mario Theissen: Les deux, je dirais. La mission est accomplie. En fait, elle englobait deux objectifs. D'une part, remporter notre première victoire et, d'autre part, rejoindre les deux meilleures équipes du moment – nous ne voulions pas simplement finir troisième au classement, nous voulions également améliorer nos performances afin de pouvoir rivaliser au même niveau que les deux meilleures équipes. Et nous avons réussi. Sous cet angle, je suis très satisfait de la saison. Une fois un objectif atteint, les suivants se présentent à vous. Nous pouvons vraiment nous concentrer sur nos deux principaux concurrents, et nous souhaitons évidemment aller le plus loin possible cette année.
Votre travail vous passionne?
Je suis passionné par le défi que représente ce travail. Cela fait 31 ans que je suis chez BMW, et on m'a toujours proposé des postes fantastiques, l'un plus intéressant que l'autre. Il y a dix ans, alors que j'étais responsable des centres de recherche et d'innovation de BMW, j'étais persuadé – du point de vue de la satisfaction professionnelle – que j'avais atteint le maximum. Ensuite, on m'a proposé de diriger BMW Motorsport – et c'était encore plus excitant! J'adore! Ce travail est une combinaison unique de défis sportifs et technologiques et, d'une semaine à l'autre, vous pouvez constater ce que vous avez accompli.
Est-ce plus facile de diriger une équipe victorieuse? Ou est-ce plus difficile en raison des attentes qui augmentent avec le nombre de victoires?
La Formule 1 est un domaine très concurrentiel et il y a toujours de la pression. Bien sûr, en cas de succès, les attentes augmentent bien plus rapidement que votre aptitude à les satisfaire. De l'autre côté, si je suis sous pression, je préfère la