Manon lescault
Introduction : Ce passage constitue un passage attendu du roman : la rencontre amoureuse. Dans cette scène inaugurale peut se lire toute la destiné de ce qui ne sont pas encore amant. Le hasard de l’événement, une flânerie désœuvrée. Desgrieux qui en compagnie de Tiberge attend son départ du lendemain. M débarque des coches d’Arras. Immédiatement c’est le coup de foudre. Ce récit du premier souvenir amoureux est placé tout entier sous l’éclairage des suites fatal de l’aventure. Deux regards se superposent, celui du jeune chevalier amoureux de Manon et celui d’un narrateur murit pas l’expérience douloureuse de la passion. Récit et confession se conjugue ici pour se poser la question fondamental du récit : Qui est Manon ? I. Le coup de foudre. A- Le portrait allusif de Manon
Quelques mots seulement pour esquisser la silhouette de Manon. Le narrateur déjoue l’attente en ne donnant aucun portrait de Manon (Charmante …). Aussi ténue que soit l’évocation de Manon, sa présence n’en est pas moins forte (si charmante) qui donne un caractère hyperbolique. Deux manières de lire ces adj. : belle et ensorceleuse. Elle semble avoir jeté un sort à notre narrateur. L’adj. Charmant est utilisé 3x dans le passage. Ce texte repose sur un balancement entre l’avant et l’après. On passe du champ lexical de la timidité au départ (sagesse, excessivement timide et facile a déconcentré) a celui de la passion (enflammé, amour, transport, l’amour me rendait déjà si éclairé, désires…) Cette apparition va entrainer une fracture dans l’existence de DG. C’est la première étape d’un apprentissage amoureux ou la femme séductrice mène le jeu et le jeune héros passif suit le charme. Des le début du texte présence de « je » et de « moi », plus la reprise de « moi » entre deux virgules (incise). La longueur inhabituelle de cette phase qui permet de décrire le processus de métamorphose du candide a l’amoureux passionné. B- La rencontre
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