Publié au début du XXe siècle, durant une époque plutôt conservatrice et traditionaliste, le roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon est le roman du terroir le plus célèbre à ce jour, et reflète parfaitement la vie des canadiens-français du temps. Celui-ci dénonce aussi que parfois, certains choix s’avèrent être très ardus. C’est ce à quoi Maria Chapdelaine fut confrontée lorsqu’elle devra prendre une importante décision : qui marierait-elle. À notre avis, en épousant Eutrope, Maria n’a malheureusement pas pris la bonne décision, car il est primordial dans la vie, afin de trouver le bonheur, de suivre son cœur et ses propres volontés, et de constamment s’assurer la meilleure qualité de vie possible. Premièrement, Maria Chapdelaine est une femme qui fut grandement influencée par les valeurs de l’époque. De ce fait, lorsqu’elle choisit son mari, elle ne suit pas sont cœur. Elle opte pour l’homme qui lui offre la vie la plus semblable à celle qu’elle avait auparavant. Mais est-ce ce que qu’elle désirait réellement ? Sa vie est alors en plein mouvement. Elle éprouve évidemment une curiosité sans borne pour le mode de vie urbain que lui offre Lorenzo. À notre avis, il est essentiel dans la vie de satisfaire sa curiosité afin de ne pas potentiellement finir ses jours avec des regrets. La tentation de Maria Chapdelaine de partir vers d’enivrantes cités est majeure. Il n’avait parlé que de plaisirs vulgaires, de mesquins avantages de confortable ou de vanité ; mais considérez que ces choses étaient les seules qu’elle pût comprendre avec exactitude, et que tout le reste – la magie mystérieuse des cités, l’attirance d’une vie différente, inconnue, au centre même du monde humain et non plus sur son extrême lisière – n’avait que plus de force de rester ainsi impalpable et vague, pareil à une grande clarté lointaine.1

De plus, Maria Chapdelaine ne semble point éprouver beaucoup d’intérêt en ce qui concerne Eutrope ainsi que sa proposition. L’idée de poursuivre une vie de