Maria chapdelaine
Tout d’abord, la vie sur la terre n’est pas valorisée, car Lorenzo critique les habitants de ne pas être libres. Selon sa vision personnelle, les habitants seraient des serviteurs pour leurs animaux. En effet, ceux-ci sont essentiels aux travaux de la terre que ce soit pour leur force physique ou la nourriture qu'ils peuvent procurer. Par contre, ils donnent beaucoup de peine et de misère aux hommes, soit en se sauvant ou en blessant quelqu'un. Lorenzo précise en disant : «Vous les soignez, vous les nettoyez; vous ramassez leur fumier comme les pauvres ramassent les miettes des riches. » Lorenzo les compare ainsi, car ils ont besoin des animaux pour survirent sur une terre, ils n'ont donc pas le choix de prendre soin d'eux. Ils sont à leur service comme un pauvre serait serviteur d'un riche. De plus, même s'ils trouvaient un moyen de se passer d'animaux, ce qui serait surprenant, le climat du Québec serait tout de même leur maitre. En effet, Lorenzo s'appuie du fait de «l'été qui commence trop tard et qui finit trop tôt, l'hiver qui mange sept mois de l'année sans profit, la sécheresse et la pluie qui viennent toujours mal à point... ». Cette façon de dire que l'hiver mange sept mois de l'année démontre que le bon temps pour le travail de la terre ne dure pas très longtemps, car c'est l'hiver une plus grande partie de l'année. Les habitants doivent donc vivent avec les conséquences de la température qui joue un rôle important sur les récoltes et les travaux. Ainsi, les habitants vivant sur une terre ne sont pas libres, car leurs animaux et le climat québécois sont leur maître.
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[ 1 ]. Louis HÉMON, Maria Chapdelaine, Montréal, Erpi, 2008 (1914), p.112
[ 2 ]. Louis HÉMON, Maria Chapdelaine, Montréal, Erpi, 2008 (1914),