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Le COR a envisagé plusieurs pistes "illustratives", et précise bien que ce ne sont pas des "propositions de réforme". Le ministre du Travail, Eric Woerth, souligne de son coté que ses scénarios ne sont pas ceux du gouvernement, et rappelle qu'il ne s'agit là que d'un "outil technique" pour aider à la préparation de la réforme des retraites (AFP). Il demeure que ces simulations font ressentir clairement de retarder le moment du départ en retraite. Présentation des solutions envisagées.
Toutes les pistes mènent au recul de l'âge du départ à la retraite
Une orientation possible serait l'allongement de la durée de cotisation. Actuellement de 40.5 ans, elle pourrait passer à 41.50 ans en 2020, puis à 43.50 ans en 2050 en suivant une logique de maintien constant du rapport entre durée de carrière et durée de retraite, et prise en compte de l'espérance de vie.
Deuxième piste : reporter dès aujourd'hui l'âge légal de la retraite, autrement dit l'âge à partir duquel chacun a le droit de toucher une pension de retraite (actuellement fixé a 60 ans) ainsi que l'âge qui permet d'obtenir un taux plein quelque soit sa durée de cotisation (jusqu'ici 65 ans).
L'étude révèle qu'aucune de ces simulations ne parviennent à équilibrer pleinement le financement des retraites dans sa formulation actuelle. Réformer la durée des cotisations ne donnera des résultats qu'à partir de 2020. Repousser l'âge légal de la retraite pourrait être une bonne option dans un premier temps, mais sans la possibilité de cesser le travail à 60 ans, un plus grand nombre d'actifs obtiendraient "tous leurs trimestres" entraînant une hausse des pensions versées. Même la combinaison des deux options principales, jusque dans leurs mesures les plus sévères ne couvriraient pas les