Marquise si mon visage
2ème strophe: Ici, le poète semble aborder le thème de la fuite du temps de façon plus générale en employant le superlatif “aux plus belles choses”. Par conséquent, même s’il reconnaît la beauté de la marquise, il cherche aussi à ne pas faire d’elle une exception. Les vers, écrits au présent de vérité générale, sonnent comme une sentence et soulignent toujours le caractère immuable du temps. Le choix du verbe “se plaît” laisse paraître toute l’amertume de Corneille qui semble prendre plaisir à penser que la Marquise va devoir affronter le temps comme tout un chacun, ce qui est confirmé par le nom “un affront”. Faut-il aller jusqu’à dire que la suite manque d’originalité? La reprise des poncifs métaphoriques le laisse supposer, “faner” étant associé à la vieillesse et “roses” à la beauté éphémère. Et, au cas où la Marquise n’aurait pas compris, il fait une nouvelle comparaison entre lui et elle, beaucoup plus explicite où il lui promet des rides. L’alternance